Charles Morgan
Sculpteur cinétique
C’est après un exil depuis l’Angleterre et sur le ruclon que Charles Morgan commence sa carrière d’artiste cinétique. Il dut se brûler les doigts quelques fois en démontant de vielles radios et affronter des échecs scolaires avant de réussir sa formation de bijoutier-joaillier, qui lui a enseigné la précision et différentes techniques. Il se met à son compte dans une petite cuisine, où il fait des réparations et quelques créations. Porté par son admiration pour le travail de Tinguely qu’il découvre enfant, pendant l’exposition universelle de 1964, il commence à faire une petite machine qui se vend tout de suite. Eureka ! L’effet boule de neige ne se fait pas attendre et la demande s’affole.
Charles tient à ce que le fonctionnement se voit, qu’on comprenne pas où passe le mouvement, et des engrenages et autres pièces, il en fait collection : anciens Télex et caisses de supermarché, moteurs, machines à écrire le braille. Ce sont des milliers de pièces qui attendent le moment propice pour devenir Boîte de Pandore, Inspecteur Gadjet, Le petit monde, Solar Bike ou encore Logitech 40, Tina Turnin, ou Le Marzocco. Il y a aussi le fameux Jollyball, répertorié dans le livre Guiness des records comme le plus grand «Flipper» au monde et exposé au Musée des sciences de Chicago.
Ses œuvres parcourent la planète et espèrent voir s’agrandir, même après la retraite de leur créateur, leur grande famille, que dis-je leur village, mais non, leur cité !